Hamza Bendelladj, le jeune hacker algérien, condamné à mort aux Etats-Unis
Publié par L'équipe dans Actualités le

Bête noire du FBI pendant une cyber traque longue de trois ans, le célèbre hacker algérien Hamza Bendelladj, 27 ans, l’un de ceux qui ont donné le plus de fil à retordre aux fins limiers US, a finalement été condamné à la peine suprême : peine de mort par un tribunal américain.
Pris dans les mailles du filet en Thaïlande en 2013, à l’issue d’une chasse à l’homme menée par Interpol, le cyber-hacker qui avait rejoint le club très select des dix hommes les plus recherchés au monde, fut extradé aux Etats-Unis, où le châtiment suprême vient de tomber sur lui comme un couperet.
Parmi ses hauts faits d’armes, le jeune algérien, comparé davantage à un justicier du piratage informatique qu’à un escroc de haut vol, était parvenu à entrer dans l’antre électronique de 217 banques en piratant les boîtes mails, pour y dérober la coquette somme de 4 milliards de dollars. Un juteux butin dont il a fait profiter plusieurs organisations non gouvernementales en Afrique, mais aussi des ONG palestiniennes à qui il a reversé plus de 280 millions de $.
Loin de s’arrêter en si bon chemin, Hamza Bendelladj a aussi accroché à son palmarès 8 000 sites français, mais aussi différents sites des ministères des Affaires étrangères de pays européens, venant à bout de leur système de sécurité pour accorder des visas à plusieurs jeunes algériens.
Hors-la-loi comme un nouveau Robin des Bois du numérique, à la carrière éclair et néanmoins époustouflante, son exploit le plus marquant restera indéniablement la prise de contrôle du site du gouvernement israélien, lui permettant de fournir à la résistance palestinienne des informations et des rapports précieux. Suite à cette cyberattaque qui les a certes affolées, mais plus encore estomaquées, les autorités israéliennes proposèrent à leur assaillant du Web de les aider à rendre leur système informatique inviolable, en contrepartie de leur intervention auprès de Washington pour abandonner les poursuites à son encontre.
La refus de Hamza Bendelladj fut immédiat, catégorique et irrévocable. Passé, dès lors, aux mains des Américains, les craintes que le jeune algérien, né dans un milieu modeste à Kouba, un quartier populaire sur les hauteurs d’Alger, ait signé son arrêt de mort en refusant un impossible pacte avec Israël se sont hélas aujourd’hui confirmées.